La résistance Casamançaise.
Les HOMMES et leur TERRE !
La Casamance, le pays du refus, ne s’est jamais laissé abattre par aucune force étrangère d’occupation et de répression, aussi puissante soit-elle, depuis la nuit des temps. Par ce moyen, la Casamance compte parmi les tout premiers pays ou territoires à se revendiquer c’est-à-dire à se battre pour la préservation de ses libertés et droits. En réalité, le pays du refus a manifesté publiquement sans détour, son ras-le-bol contre toute colonisation depuis toujours. Ce qui lui permet sa noble place dans le top des pays ou territoires pionniers qui se sont revendiqués très tôt pour leur autonomie.
Effectivement, peut-être même de la sempiternelle résistance casamançaise, la France elle-même n’a jamais su trouver au territoire de la Casamance un régime, un système, un mode d’administration convenable, c’est-à-dire adapté, dynamique et efficace.
Oui, jusqu’à son départ de la Casamance en 1960, la France a mené une lutte difficile et terrible pour tenter de briser une résistance casamançaise hostile à une présence française en Casamance, jugée envahissante et aliénante.
Certains historiens parlent d’une Casamance conquise, mais pas soumise. A preuve, son régime de zone militaire avec des officiers de l’armée française à la tête des circonscriptions administratives du territoire de la Casamance.
On ne touche pas à ma Casamance !
PRINCE AYI
Le Sénégal, dans sa pensée nébuleuse, diabolique et satanique à vouloir détruire la Casamance par tous les moyens, se retrouve de nos jours, dans une impasse obscure. Comme on le dit souvent, le mal qu’on a voulu faire à autrui revient toujours sur soi.
En effet, le pays du crime, dans sa guerre injuste et gratuite qu’il a imposée et déclarée sans raison valable, aucune, à la Casamance, a heurté le mur en acier.
Ce faisant, le Sénégal, au midi de son vandalisme et de son crime en Casamance, se métamorphose en commerçant et propose à la Casamance, sa victime, une idéologie de Grands Ensembles.
Que d’empires éclatés !
Que de fédérations et confédérations éclatées !
Que d’unions éclatées !
La manipulation ne passe guère actuellement. Un petit regard partout dans le monde entier suffit largement comme exemples claires et limpides démontrant l’état sombre, faux et erroné de cette théorie de Grands Ensembles, qui ne tient nullement la route.
En réalité, cette théorie n’est qu’une simple démarche, un procédé politique qui vise principalement à maintenir des peuples, des territoires ou des pays jugés petit, dans la précarité, l’impérialisme, la servitude, la corruption ainsi de suite.
Nous pouvons donc prendre quelques exemples en Europe et même ici en Afrique qui nous concerne tous sans toutefois aller loin pour montrer qu’un petit Etat dans la paix et la cohésion vaut mille fois mieux que ses Grands Ensembles dans le désordre. L’épanouissement avec des micros-états, c’est possible, faisable et normal.
Nous avons en métropole, un ensemble de cinq très petits États souverains à savoir : l'Andorre, le Liechtenstein, Monaco, Saint-Marin et le Vatican ...
A préciser que quatre de ces États sont des monarchies, alors que Saint-Marin est une république. En Afrique, nous avons Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles et Zanzibar, Maurice, etc.
Dès lors, la bonne question est : Pourquoi le Sénégal veut maintenir la Casamance dans cette alliance qui devient de plus en plus toxique au fil des années ?
Indubitablement, la majeure partie des guerres, des violences, des injustices… dont le continent vit aujourd’hui comme hier, résultent des conséquences directes ou indirectes de cette vision complétement erronée de Grands Ensembles.
Toutefois, il est crucial de noter que sous nos yeux, des peuples ou pays unies se sont séparés sans fumé ni étincelle.
D’ailleurs, tout près de nous, il y a la Guinée portugaise et le Cap-Vert. Un peu plus loin nous avons le Soudan, l’Erythrée etc. Ailleurs nous avons la Tchécoslovaquie : les Tchèques et les Slovaques, parmi tant d’autres exemples.
Imparablement, cette théorie de Grands Ensembles est l’expression en « gras » de l’impérialisme et de la servitude. Et au sein de ces blocs appelés Grands Ensembles, lorsque celui jugé petit ou dupe se revendique, c’est le commencement de la mésentente et de la guerre.
On ne touche pas à ma Casamance!
PRINCE AYI
Une Casamance constante dans sa démarche pour l’émancipation.
Une vérité à la casamançaise.
« Ceux qui s’opposent à l’indépendance totale de la Casamance, sous prétexte que l’heure est aux Grands Ensembles veulent ignorer certaines choses fondamentales :
Que d’empires éclatés !
Depuis 1645 la Casamance mène une guerre de libération nationale en luttant contre les portugais, les français, colonisateurs, et aujourd’hui, plus que jamais, contre les sénégalais colonisateurs et colonialistes.
Et voilà que, aujourd’hui, on demande à cette même Casamance résistante de déposer les armes pour se plier à une colonisation plus abjecte encore : celle d’un Noir par un autre Noir.
Or les Franco-sénégalais ont toujours été, et sont encore aujourd’hui plus que jamais, les collaborateurs étroits, assidus et efficaces des colonisateurs et colonialistes blancs et autres, contre les pauvres et braves casamançais.
Les français partis, les sénégalais, donc des Noirs, leurs auxiliaires inconditionnels, se sont montrés, en Casamance, beaucoup plus colonialiste que les blancs.
Or il n’y a rien de plus abject que le colonialisme exercé par des Noirs contre d’autres Noirs…
C’est bien beau d’élaborer de belles théories de Grands Ensembles quand on n’est pas de ceux que les sénégalais tuent, torturent, humilient, exploitent, spolient, dont ils étouffent l’émergence et l’épanouissement dans tous les domaines ; quand ce n’est pas de votre pays que les sénégalais détruisent ou confisquent les Terres, volent les Biens et détruisent le patrimoine écologique. » Dixit l’Abbé AUGUISTIN DIAMACOUNNE SENGHOR dans son livre : CASAMANCE-PAYS DU REFUS.
PRINCE AYI
La Casamance, le pays du refus.
La Casamance, terre de prospérité et d’hospitalité demeure depuis 1982 sous le feu, la guerre, la violence, l’injustice, la spoliation, l’humiliation, le dénigrement, le mépris, le viol, ainsi de suite, d’un Sénégal gravement malade qui veut l’intégrer ou l’annexer de force.
En effet, force est de souligner que géographiquement, historiquement, culturellement, socialement, moralement, bref sur tous les plans, le district de la Casamance n’a rien en commun avec ce Sénégal colonisateur et colonialiste.
Comme l’Abbé le disait souvent : « Les sénégalais et les casamançais ne sont pas passés par les mêmes bois sacrés. » Pour nous les casamançais, mieux vaut mourir les armes à la main que de succomber sous les tortures, les humiliations, les injustices, les injures et le vandalisme des sénégalais colonialistes.
Selon les Archives de la colonie française du Sénégal 2 B 18. Le gouverneur de la colonie française du Sénégal au Ministre de la marine et des colonies, le 12 Août 1839 : « Le 12 Août 1839, le gouverneur de la colonie française du Sénégal CHARMASSON écrit au Directeur des colonies : la Casamance ne nous appartient pas et force nous sera d’y souffrir les traitants qui viennent s’y établir… les lois se taisent et l’usage n’a rein consacré. »
Donc la France, malgré son installation à Carabane par le traité du 22 janvier 1836, et à Sédhiou par le traité du 3 avril 1838, reconnait elle-même que la Casamance ne lui appartient pas, non seulement à cause des portugais leur devanciers, et même des anglais à Elankine, mais encore et surtout parce que cette même Casamance est encore indépendante, libre !
De très nombreux casamançais ont été arrêtés, emprisonnés, torturés à mort pour « atteinte à l’intégrité du territoire national »
Quand et par qui ce territoire sénégalais fut-il créé, et avec quelles limites ?
Sur quelle base le Sénégal se dresse-t-il pour continuer leur crime en Casamance ?
La Casamance n’est pas sénégalaise et ne sera jamais sénégalaise. Cette volonté malsaine du Sénégal à vouloir intégrer de force la Casamance dans un Sénégal malade n’est que peine perdue.
La Casamance aux casamançais !
On ne touche pas à ma Casamance !
PRINCE AYI
Le pays du crime et ses fils, allergiques à la vérité et à la justice, démontrent au grand publique leur haine et mépris vis-à-vis de la Casamance et ses enfants. Une allergie provoquant chaque jour qui se lève : humiliation, médisance, dénigrement, mépris, haine, ainsi de suite, allant même jusqu’à la mort. Toujours de contradiction en contradiction, ce même Sénégal qui pourtant prétend bêtement que la Casamance est sénégalaise.
Selon un têtard chroniqueur à WALF TV, très faible d’esprit, PAPE MOUSSA SOW, probablement guinéen, pour ne point le nommer « comment une rébellion qui n’est pas capable depuis quarante années de prendre ne serait-ce qu’une sous-préfecture peut-elle se dresser tel un obstacle pour l’armée sénégalaise. S’il y a une volonté politique et militaire, en seulement 48 heures ce conflit serait conjugué au passé. Je suis d’accord avec la méthode des israéliens. Il faut foncer, ça passe ou ça casse. Il faut tout bombarder… et personne ne parlera. »
Des propos de haine, de mauvaise foi et de mauvaise volonté sociale et politique mais aussi d’ignorance et de faiblesse d’esprit.
En effet, c’est simplement parce que le Sénégal et ses enfants sont étriqués et malades mentalement, vraiment tout petits intellectuellement qu’ils voient tout en violence.
Cette allergie devient grave et catastrophique !
Ils veulent toujours user de cette vielle recette qui ne sert à rien, qui n’arrive à rien, qui n’a jamais abouti depuis les premiers jours de cette planète.
La violence ! Le crime !
Pourquoi la violence et le crime contre la Casamance et pas le dialogue dans l’intelligence ?
A cause du mensonge, le Sénégal s’est lui-même affaiblit.
La violence c’est pour les sots et faibles d’esprit.
On ne touche pas à ma Casamance !
Pour tout besoin de collaboration dans le cadre de ce travaille noble pour l'émancipation de la mère Casamance, n'hésitez surtout pas à nous contacter. Ensemble c'est encore mieux!
PRINCE AYI
"Le peuple Casamançais est fermement décidé à poursuivre la réalisation de ses nobles destins et dessins d'unité, liberté et solidarité, de justice et vérité, de respect et tolérance, pour la promotion et la construction d'un monde plus humain et plus fraternel, fruit d'une concorde et d'une charité, d'une culture et d'une civilisation, d'une paix et d'une prospérité sans frontières, invoque la protection de toutes les puissances visibles et invisibles, pour s'organiser, s'administrer et se diriger avec sagesse et courage, force et lucidité, intelligence, dynamisme et efficacité, dans un monde en pleine mutation, dans une Casamance en gestation d'un avenir prometteur. Osons espérer que notre Mère Patrie n'accouchera pas d'une souris. " Dixit Abbé Augustin Diamacoune Senghor à travers la déclaration du MFDC le 21 décembre 1993 à Ziguinchor.
On ne touche pas à ma Casamance!
PRINCE AYI
Une vérité à la casamançaise!
La Casamance dans ses efforts!
Pour tous ceux qui souhaiteraient travailler ou collaborer avec nous, vous êtes les bienvenus. vous pouvez nous contacter.
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Ousmane Sonko, certains cadres et soldats Diola étiquetés.
Dans les montagnes de l’inquiétude et les journées de peur et de panique profonde, le Sénégal, dans son rêve à vouloir soumettre la Casamance, de nulle part et dans l’étendu du néant, crée des liens et/ou des rapports entre le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), Ousmane Sonko, des cadres de Casamance et certains soldats Diola.
Indubitablement, le monde entier connait la raison derrière ces mensonges fabriqués de toutes pièces pour relancer sa campagne de diabolisation des casamançais.
Ce n’est que là, pour le Sénégal, un faux semblant et un prétexte pour poursuivre ses crimes et sa bêtise en Casamance. Tout ce manège n’est que la manifestation pure et simpliste de la haine, du mépris et de la mauvaise foi du Sénégal contre la Casamance et ses enfants.
En effet, faut-il le rappeler au Sénégal, qu’en Casamance, nous ne voulons pas et n’avons nullement besoin de liens bricolés et bâtis sur du sable mouvant. Ousmane Sonko, ces cadres et ces soldats ont bien évidemment choisi le Sénégal et non la Casamance.
Le pays du refus ne compte que sur ses enfants intègres, dignes, nationalistes et remplis de fierté pour mener à bon port sa mission de libération. Tout comme leurs ancêtres, depuis la nuit des temps, les enfants nationalistes de la mère Casamance sont bien disposés à mener la résistance et à bouter dehors du territoire casamançais le Sénégal et sa Bande criminelle sans le seul besoin de ces faux liens, puisque la résistance en Casamance est une tradition.
Invicta Felix ! Les Hommes et leur Terre !
Le délire du Sénégal devient viral et malheureusement pour lui, il n’y a personne à manipuler ni à mentir. Le monde entier est bien au courant de ce qui ce passe en Casamance. Autrement dit, des crimes, violences, injustices, manœuvres, ainsi de suite, du Sénégal contre la Casamance.
Le Sénégal a pris le soin d’allumer le feu en Casamance au lieu d’y verser de l’eau tout comme l’avaient faits ces pauvres casamançais le 26 Décembre 1982 en guise de symbole de non-violence et de paix.
Par ce feu de l’injustice et de la violence, le Sénégal périra et y sera totalement consumé. D’ailleurs, les effets de ce feu se font déjà sentir puisque depuis ces dernières années le Sénégal traverse et vit ses nuits sombres et désertiques.
On ne touche pas à ma Casamance !
PRINCE AYI
Ayant à la tête de sa primature, un fils de la Casamance, précisément un Diola, cette situation met fort mal à l’aise un Sénégal remplie de haine et d’une mauvaise foi caractérisée et affichée contre la Casamance et ses fils. Une situation qui fait trembler de peur, fait mourir d’inquiétude au Sénégal qui cette fois-ci choisi la méthode du Condamner à Tort et à Travers.
En effet, dans la guerre qu’il a inconsciemment déclarée et imposée à la Casamance, depuis près de quarante-deux ans aujourd’hui, le pays du crime ne souhaite pas voir ses crimes et ses bêtises commis en Casamance au grand public. Le pays du crime se lance dès lors dans des sentiers fallacieux et farfelus pour le seul but d’incriminer les enfants Diola de la mère Casamance sans raison valable.
En réalité, la peur du fier et intègre Ajamat(Diola) lui pousse à la dérive et à la perte fatale de son sen froid en le conduisant bêtement dans des condamnations sans aucun sens. Ce qui explique le calvaire que vie les jeunes Diola au sein de l’armée sénégalaise.
Chers frères de Casamance, on ne pactise pas avec le diable.
Selon un article publié par SEN WEB : « Trois soldats vont comparaître à la barre du Tribunal militaire ce vendredi. Selon les informations du journal Le Témoin, il s’agit de l’adjudant I. Sagna, de sergent-chef P. Badji et du soldat de première classe S. Coly.
Accusés d’avoir «divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC), les deux sous-officiers et le soldat sont inculpés par le Doyen des juges d’instruction pour «complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte de La Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, et complot contre l’autorité de l’État», renseigne la source.
Le journal précise que les faits graves ont eu lieu lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays : Les rebelles avec l’appui des mis en cause auraient réussi à «intercepter des conversations et autres numéros téléphoniques donnant la position des militaires» en opération en Casamance.
Selon les premiers éléments de l’enquête, poursuit le quotidien d’information, « le sergent-chef P. Badji voulait faire tomber sa section composée d’une trentaine d’hommes dans une embuscade », en leur « indiquant un itinéraire différent de celui qui mène vers le village de Djibidione» où, souligne l’accusation, «des éléments du MFDC étaient pré-positionnés».
Attention, tout comme le diable, le mensonge du Sénégal et partout profond.
On ne touche pas à ma Casamance !
Prince Ayi
La Résistance casamançaise.
La Casamance, pays du refus, la terre des Hommes invaincu, est restée insoumise et non colonisée depuis 1645 jusqu’à nos jours. La résistance casamançaise touche tous les maillons de la population.
En effet, en Casamance, certes beaucoup d’hommes se sont distingués à travers la résistance, mais aussi il noter que des femmes, héroïnes, ont rayonné et marqué leurs empreintes à jamais.
Prenons l’exemple de quelques-unes.
Mme Badji, première résistante casamançaise, elle est une détenue politique, victime de la pénétration française en Casamance. Elle a été arrêtée dans le département de Bignona pour avoir empêché le kidnapping de son frère pour le recrutement forcé par les troupes françaises en novembre 1918 pour la première guerre mondiale par le commandant de cercle de Bignona en compagnie de Blaise Diagne, fraîchement nommé Secrétaire d'état aux recrutements forcés, suite à la nomination en tant que Gouverneur Général de l'Afrique Occidentale Française (L'AOF), Monsieur William Ponty.
Giflée et maltraitée par Blaise Diagne en personne, valet et serviteur des français, elle a été déportée au Soudan français (actuel Mali), où elle devait y mourir en 1996-1998, sans jamais revoir son Pays, la Casamance.
Après l'arrestation de Mme Badji en novembre 1918 dans le département de Bignona, c'est au tour de la Reine Aloheindisso Bassène d'Etama dans le département d'Oussouye d'être également arrêtée par les colons français en 1818 et condamnée aux travaux forcés à perpétuité.
Ainsi, la Reine Kouïto Diatta de Tendouck est arrêtée après l'arrestation de la Reine Alinsïïtowé Diatta de Cabrousse.
Mais elle, contrairement aux deux autres Reines, son arrestation a provoqué une vive émotion et une vive colère et l'émoi de toutes les populations de Boulouf qui se sont immédiatement mobilisés et organisés une marche vers Bignona pour demander sa libération immédiate et inconditionnelle qui a permis sa libération, lui évitant ainsi d'être jugée et condamnée.
Nous reviendrons très bientôt sur les autres Héroïnes…
La Casamance Avant Toute Chose !
Prince Ayi
Finale de la Coupe du Sénégal 1979.
Le congrès de Sédhiou.
Suite au Congrès du Soudan français à Bamako (actuel Mali), les leaders casamançais, une fois rentrée dans leur pays, la Casamance, se sont organisés, mobilisés pour convoquer leurs Congrès, à la date du 22 janvier 1947 à Ziguinchor, la capitale de la Casamance, pour faire le compte rendu du Congrès de Bamako au Mali dont ils ont pris part.
Après leur compte rendu, ils ont pris la première décision forte à l'unanimité, qui consiste donc à démissionner de la SFIO, le parti colonial français où ils ont tous adhérés. La deuxième décision forte prise également à l'unanimité, c'est celle de convoquer le Congrès de Sédhiou.
Lors de ce congrès, à Sédhiou, nous pouvons citer Pierre Édouard Diatta dans ses propos tonique et affirmés : « Nous ne voulons plus des français dans notre pays, la Casamance, nous sommes capables de nous diriger nous-mêmes. Nous ne préférions de beaucoup subir la tutelle allemande que celle qui est imposée. » Bien entendu par les français.
En effet, le congrès de Sédhiou représente un chemin nouveau et une volonté affichée de l’élite casamançaise, qui avait comme objectif, se démarquer du colonialisme avilissante.
La suite nous la connaissons, c'est la création, par les leaders casamançais, les premiers dans tous les territoires colonisés ou occupés par la France de l'Afrique Occidentale Française l'AOF et l'Afrique Équatoriale à français AEF, du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), le 4 mars 1947 à Sédhiou en Casamance pour la libération nationale de la CASAMANCE, concrétisant ainsi par l'élection à sa tête par acclamation, Monsieur Victor Sihumehemba Diatta, Secrétaire général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance.
Suite à suivre...
Le Sénégal et le Crime.
La contradiction politique et le banditisme sénégalais en Casamance.
Le Sénégal, la machine de la bêtise et de la criminalité.
Encore, comme toujours, depuis près de quarante-deux ans aujourd’hui, le Sénégal, dans sa guerre stupide, idiote et insensée qu’il a déclaré et imposé à la Casamance, continue de cautionner volontiers ses crimes et son banditisme qui ne dit pas son nom.
Les 5 et 6 juin 2024, le Sénégal reprend son activité principale en Casamance qui consiste à semer la graine de la haine et du rejet du sénégalais.
« Depuis hier matin, les bombardements de l’armée sénégalaise se font entendre dans le Fogny. La population affirme que les tirs à l’arme lourde sont causés par l’armée sénégalaise… » Nous informe notre source depuis Allacounda. Selon les premières informations, les bombes tirées par l’armée criminelle sénégalaise contre les populations civiles ont fait quatre blessés dont un enfant de trois mois dans le village d’Allacounda au nord de la Casamance.
Le monde entier est pris pour témoin de ces atrocités. Le Sénégal tue et continue de tuer les pauvres civiles casamançais. Les crimes du Sénégal deviennent récurrents en Casamance.
La Casamance, quant à elle, quoique solitaire, ne renoncera jamais à la liberté de ses enfants. Dans la pénombre, elle s’armera de patience jusqu’au lever du jour. La manipulation et le mensonge sénégalais ne passeront pas cette fois ci. La Casamance a vu claire dans le jeu du Sénégal. Tous leurs différents gouvernements ont démontré leur volonté ténébreuse et très sombre contre la Casamance. Aujourd’hui, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal nous confirme son état d’esprit très étriqué.
Encore, faut-il le rappeler, cette guerre contre la Casamance échouera devant les portes de la Résistance casamançaise.
On ne touche pas à ma Casamance !
PRINCE AYI
La Rumeur !
Janvier 2021, le point coté, d’une prétendue « offensive majeure » de l’armée criminelle sénégalaise contre les valeureux combattants d’ATTIKA de Casamance.
L’ère ténébreuse, Macky sall, la politique noire !
« Les armées ont totalement détruit ou occupé les bases rebelles dans plusieurs régions de la Casamance (sud) », dixit le ministre des forces armées dans son communiqué. Il poursuit : « ces bandes criminelles en déroute seront traquées jusque dans leur dernier retranchement »
De pures salades, servies dans l’assiette de la rumeur, du mensonge, de la manipulation et de la honte par une presse malade, épileptique.
Une série de questions reste nécessaire et est bien à l’ordre du jour pour ces sénégalais inconscients qui vantent des soi-disant exploits du général Souleymane Kandé en Casamance, qui dans leurs rêve croient avoir tué la Panthère en l’ayant bien loupé. Une mission politique qui a un seul objectif, qui est de servir les intérêts politique de Macky Sall qui voulait à tout prix rester au pouvoir.
Certes des images ont été mises au public, montrant des bases des valeureux combattants d’ATTIKA et quelques armes complètement rouillées.
La ruse des vaillants et valeureux guerriers d’ATTIKA de Casamance qui ont la stratégie du combat dans le sang tout comme leurs ancêtres invaincus et invincible. D’où, la prétention de l’armée criminelle sénégalaise d’avoir fini avec la panthère qui lui marche fièrement sur sa terre avec toutes ses forces.
Le poisson a bien avalé l’hameçon !
Des offensives longues et pénibles, synonymes de grosses pertes pour le Sénégal qui continue de son entêtement dans cette guerre insensée, qu’il a imposé à la Casamance.
Le général va-t-il donner le bilan exact du nombre de morts dans le camp des combattants d’ATTIKA de Casamance comme dans son propre camp, puisque la promesse était de prendre le commandant Salif Sadio mort ou vivant ?
Où sont les images des combattants d’ATTIKA tués ?
Le général peut-il en montrer des photos ou vidéos ?
Pouvons-nous connaitre le lieu de détention des combattants d’ATTIKA de Casamance capturés ?
Où est Salif Sadio, celui qu’ils devaient trouver mort ou vivant ?
Le scénario reste toujours le même. Quand ces criminelles, prétendu armée professionnelle se font corriger par ATTIKA, ils se retournent contre la population civile casamançaise, qu’ils violentent et tuent pour essuyer leurs larmes et calmer leurs douleurs. Ce qui peut se dire c’est que ces bandits criminels ont fini par nous montrer des images du dépôt des armes de la faction de DIAKAYE qui est en réalité une milice purement de création sénégalaise en vue de manipuler comme toujours l’opinion national et international.
A l’autorité sénégalaise et au général Souleymane Kandé en question, peut-on avoir le bilan exact, du nombre de soldats, fils de pauvres et soutiens de familles, qui ont vu leur vie s’éteindre ou gravement blessé lors de ces fameuses offensives en terre de Casamance ?
Le général qui a conduit à l’abattoir les fils de pauvres.
Les fils de pauvres ! Des soutiens de familles !
L’opinion que vous tentez de manipuler sans répit veut beaucoup de lumière sur ce questionnaire.
La Casamance est debout pour bannir le Sénégal et son lot de mensonge.
On ne touche pas à ma Casamance !
SANSANDING BOLOMBA NIIMEEMA IKANA NMAA !
Ainsi à la suite du discours du Général De Gaulle de Brazzaville en janvier 1944, le leader Félix Houphouët Boigny proposa le Congrès de Bamako, le chef-lieu du Soudan français (futur Mali), convoqua le Congrès de Bamako.
Environ 800 délégués répondent à l'appel du leader de la Côte d'Ivoire.
Les délégués expriment le désir de s’émanciper du joug colonial et d’affirmer leur « personnalité politique, économique sociale et culturelle ». Ils souhaitent une « association librement consentie » au sein de la nouvelle Union française, adoptée le 27 septembre 1946 par la Constitution de la IVe République, avec l’égalité des droits et des devoirs (« Vive l’Afrique noire, Vive l’Union des Africains, Vive l’Union française des peuples démocratiques »).
Ils y fondent le Rassemblement Démocratique Africain (RDA), une fédération de partis nationaux largement autonomes, visant à l'émancipation de l'Afrique Francophone du joug colonial.
Le 21 octobre 1946, le Congrès de Bamako s'achève par la mise sur pied du Rassemblement Démocratique Africain (RDA).
Ce faisant, les conseillers territoriaux de la Casamance qui ont pris part de ce congrès qui a abouti à la création du (RDA), de retour en Casamance, vont à leur tour se réunir pour donner un compte rendu du congrès de Bamako mais également pour démissionner de la SFIO, parti politique coloniale française, en vue de créer leur propre mouvement de lutte contre la colonisation.
Une réunion publique tenue à Ziguinchor le 22 janvier 1947, soit trois mois après la création du (RDA) avec la participation des conseillers généraux de Casamance SFIO à l’instar d’Amadou Lamine Daffe, Pierre Edouard Diatta, Emmanuel Gomis…
Dans son discours, Amadou Lamine Daffe aborda divers sujets. Outre le fait qu’il revendiquait le droit pour le conseil général de jouir des mêmes prérogatives que celles des conseils des départements français , il fustigea les avantages accordés aux fonctionnaires subalternes métropolitains dont il exigea l’arrêt du recrutement en réclamant en revanche l’emploie d’autochtones sans aucune limite. Tout en exigeant des quotas pour l’installation de nouveaux européens dans la colonie… Allant plus loin dans la surenchère verbale, Pierre Edouard Diatta conseiller général de Casamance alla jusqu’à dire : « Nous ne voulons plus des français dans notre pays (la Casamance), nous sommes capables de nous diriger nous-même. Nous préférions de beaucoup plus subir la tutelle allemande que celle qui nous ait imposée »
Sous l’impérialisme de la France, accompagné de ces restrictions et interdictions, les territoires africains de l’empire français ont entrepris véritablement leur chemin vers la liberté, l’autonomie, la souveraineté, bref l’émancipation, lorsque Charles De Gaulles, président du Comité Français de la Libération National (CFLN) a annoncé à Brazzaville le 30 Janvier 1944, la volonté de la France à lever toutes les restrictions politiques partout sur les territoires qu’elle occupe.
Contexte du congrès de Brazzaville :
Organisée du 30 au 08 Février 1944 durant la deuxième guerre mondiale par le Comité Français de la Libération Nationale (CFLN), la conférence de Brazzaville s’inscrit dans le cadre de la détermination du rôle et de l’avenir des territoires africains occupés par la France. L’objectif ici étant, d’anticiper et de préparer le lendemain de la guerre. La conférence réunit les représentants administratifs des territoires français d’Afrique, autour du général De Gaulle et du directeur politique du commissariat aux colonies M. René Pleven.
En effet, son programme est de proposer un pouvoir politique, destiné à établir, sur des bases nouvelles, la mise en valeur des territoires africains, le progrès social de leurs habitants et l’exercice de la souveraineté de la métropole dans le cadre d’une communauté qui préfigure l’union française.
En fait, le général De Gaulle, étant le président du (CFLN), conscient que le combat pour la liberté doit apporter plus de liberté à ceux qui l’ont mené, il va donc clarifier l’objectif : les africains devront participer à la gestion de leur propres affaires chez eux. Il est hors de question d’indépendance mais la voie de l’émancipation est ouverte et il ne faut pas tarder.
Mieux, De Gaulle va aller plus loin en déclarant ceci : nous croyons en particulier, qu’au point de vue du développement des ressources et des grandes communications, le continent africain doit constituer, dans une large mesure, un tout. Mais en Afrique française, comme dans tous les territoires où les hommes vivent sous les couleurs du drapeau français, il n’y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes sur leur terre natale, n’en profitaient pas moralement et matériellement, s’ils ne pouvaient s’élever peu à peu jusqu’au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires.
Réaction des Leaders africains au sortir du congrès de Brazzaville
A l’issue de cette conférence, l’abolition du code de l'indigénat est décidée. Au cours de la conférence est notamment retenue la proposition, faite par Félix Eboué, d’une politique d’assimilation en faveur des colonies. A ce titre, le générale De Gaulle rappelle que le lien entre la France et ses colonies est définitif et la déclaration finale de la conférence rejette catégoriquement toute possibilité d’évolution hors du bloc français et toute constitution, même lointaine de self gouvernement.
En revanche, De Gaulle, par cette conférence, annonce la volonté de la France à lever toutes les interdictions politiques sur tous les territoires qu’elle occupe, autrement dit, le début et l’entame de la décolonisation. La France autorise dès lors à ses colonies de s’organiser politiquement.
Les leaders africains, comme l’a dit le général : « il ne faut pas tarder », n’ont pas manqués de saisir immédiatement cette belle opportunité.
Ainsi toutes les interdictions des libertés d’expressions de pensées étant levées par le président du comité de la liberté nationale, tous les leaders des territoires colonisés ou occupés par la Français ont saisi la balle au rebond et n’ont pas tardé.
Ils se sont immédiatement mis à l'œuvre et au travail.
A ce titre, nous avons la convocation du 1er Congrès à Casablanca, au Maroc qui, malheureusement n’a rien donné. De retour de Casablanca, au Maroc, les leaders des territoires colonisés ou occupés africains, ont initié un deuxième congrès au Monrovia, en Sierra-Leone, mais ce deuxième rendez-vous non plus, n’a donné aucun résultat, on peut même le qualifier d’échec.
C’est alors que sous la proposition du leader de la Côte-D’Ivoire, Félix Houphouët Boigny de convoquer le congrès de Bamako au Soudan français (l’actuel Mali), qui a réuni cette fois-ci, tous les leaders des territoires colonisés ou occupés de l’Afrique Occidentale Française (A.O.F) à Bamako sauf ceux du territoire du Sénégal, sous la présidence effectivement de Félix Houphouët Boigny, avec deux sujets à l’ordre du jour suivant : L’Afrique Occidentale Française partira-elle à l’indépendance, en Fédération ou en Confédération ?
Mais ces deux sujets n'ont pas pu être débattus à cause de l’absence des leaders du territoire du Sénégal qui n’ont pas répondu à l’invitation de congrès de Bamako.
Mais malgré cette fausse note des leaders sénégalais, les autres ont continué les débats qui ont abouti à la Création du Rassemblement Démocratique Africain (R.D.A).
Voilà ainsi les actes et la voie posés, campés et les recommandations donnés pour le processus de l’émancipation de l’Afrique. Malgré que, le Sénégal, dans sa nature première qui est la traîtrise et dans sa mauvaise fois pour un Afrique unie, soudé et puissant, a envoyé en échec ce noble rassemblement en refusant de se représenter sachant que Dakar devrait abriter la capitale de cette organisation.
Un jour nouveau et un départ des territoires africains sous les couleurs du drapeau français vers le soleil de l’émancipation.
La Casamance quant à elle, n’en demeure guère exclu de ces territoires sous les couleurs du drapeau français. La Casamance qui déjà, depuis très tôt a entamé sa mouvance vers un autre jour libre et émancipé, au sortir de ce grand Rassemblement Démocratique Africain(RDA). D’ailleurs, ce qui est à l’origine la déclaration de M. Edouard Diatta conseiller général de la Casamance le 22 Janvier 1947 : « Nous ne voulons plus des français dans notre pays, nous sommes capables de nous diriger nous-même. Nous préférions de beaucoup subir la tutelle allemande que celle qui nous est imposée. »
En définitif, la conférence de Brazzaville constitue, pour l’ensemble des territoires sous les couleurs du drapeau français, le point de départ vers une émancipation progressive et un véritable signe de décolonisation. Elle représente également en ce sens la substance primordiale de la préparation et la demande affirmée d’autonomie mais aussi le facteur qui déclencha dans bon nombre de ces territoires, les luttes de libération nationale.r ajouter un titre qui interpelle. Les images de bonne qualité contribuent à vous donner une apparence professionnelle en ligne.
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